La 43e édition du Championnat de France débute ce samedi soir avec la rencontre entre Albi et le PSG. La suite des rencontres aura lieu le dimanche avec le duel des promus Bordeaux - OM en clôture.
Trois mois et demi se sont écoulés depuis la dernière journée de championnat et le dixième titre de Lyon. Alors que la compétition reprend ce week-end, le suspense ne semble pas trop présent dans la course au titre. Les Lyonnaises ont en effet recruté en force afin notamment de pallier le départ de trois joueuses cadres (Henry, Necib et Schelin). Pour la capitaine lyonnaise, ne pas remporter le championnat serait une faute professionnelle : "On se doit de faire le minimum syndical sur le plan national, c'est à dire le doublé. Et après sur le plan européen, aller chercher la Ligue des Champions". Le président de la section féminine Marino Faccioli rappelant les 10 titres, 5 doublés et 3 titres européens est dans la même lignée : "Ça nous donne une forme de reconnaissance, mais ça nous donne des obligations. Celles d'être ambitieux et de renouveler ce que l'on a fait cette année". Avec un effectif composé de 26 joueuses internationales, Lyon est ultra-favori mais son dauphin depuis quatre ans a envie de profiter de sa nouvelle ère.
Patrice Lair qui avait décroché deux Ligues des Champions avec l'OL ne l'entend pas de cette oreille et a, fidèle à son acharnement, ciblé les arrivées : "On a fait un recrutement sur des joueuses qui ont faim". Sa signature pour deux ans au PSG n'est pas pour faire de la figuration : "Les ambitions sont très hautes, je n'ai pas peur de le dire. Même avec une équipe jeune, on sera très difficile à battre. On est ambitieux. On va essayer de gagner des trophées. On va même le faire". Le camp lyonnais tient déjà à remettre les pendules à l'heure à l'image de Marino Faccioli : "Avec cet effectif là, on va être compétitif. N'en déplaise à Patrice, cela va être compliqué pour toi", Wendie Renard qui rappelait avoir beaucoup apprécié les années avec Lair lui répondait : "La guerre est lancée, je suis prête !"
Patrice Lair qui avait décroché deux Ligues des Champions avec l'OL ne l'entend pas de cette oreille et a, fidèle à son acharnement, ciblé les arrivées : "On a fait un recrutement sur des joueuses qui ont faim". Sa signature pour deux ans au PSG n'est pas pour faire de la figuration : "Les ambitions sont très hautes, je n'ai pas peur de le dire. Même avec une équipe jeune, on sera très difficile à battre. On est ambitieux. On va essayer de gagner des trophées. On va même le faire". Le camp lyonnais tient déjà à remettre les pendules à l'heure à l'image de Marino Faccioli : "Avec cet effectif là, on va être compétitif. N'en déplaise à Patrice, cela va être compliqué pour toi", Wendie Renard qui rappelait avoir beaucoup apprécié les années avec Lair lui répondait : "La guerre est lancée, je suis prête !"
Juvisy et le PSG veulent bousculer Lyon, Montpellier plus modeste
Les deux clubs franciliens ne sont pas là pour faire de la figuration et la capitaine parisienne Shirley Cruz veut gagner des titres : "On va essayer de donner le meilleur de nous pour essayer de gagner un trophée, d'aller battre Lyon. Finir deuxième pendant quatre ans, on en a marre. J'espère que cette année sera la bonne" indiquait-elle mardi dernier lors de la conférence de presse de la D1 féminine. Quatrième du dernier championnat, Juvisy se montre aussi avec de "hautes ambitions" pour sa présidente. "On a fini à un point de Montpellier. On souhaite aller encore plus haut" ajoute-t-elle. Son homologue montpelliérain Laurent Nicollin se montre plus modeste en se positionnant derrière les "trois gros" : "On essaye de construire quelque chose pour pouvoir" avec l'ambition de "terminer dans les trois premiers et après bien figurer en Coupe de France".
Un championnat très ouvert derrière le "Big Four"
Si les quatre premiers du championnat sont les mêmes depuis 2009, derrière ce quatuor, tout est permis. L'an dernier, Rodez avait pris la cinquième, celle du champion du "deuxième championnat". Malgré le plus petit budget de la D1, les Ruthénoises avaient performé, battant leurs records de points, de victoires, de buts. Le club aveyronnais se veut à part avec son côté familial et pour seule richesse un château pour héberger les joueuses (ndlr : Domaine de Vabre) : "C'est à peu près la seule richesse que nous possédons" soulignait avec sourire Jean-François Teffaut, dirigeant du club. Car pour Rodez, la principale richesse est dans la vie du groupe. Sixième du dernier exercice, Saint-Etienne a remonté la pente par rapport à quelques saisons difficiles et se prépare à une nouvelle saison avec un effectif rajeuni : "On a perdu trois trentenaires, on a récupéré des joueuses de 20 ans" souligne son entraîneur Hervé Didier, qui entame sa neuvième saison avec l'équipe et qui a pu voir l'évolution.
Place forte du football féminin avec 40 saisons à son actif parmi l'élite, Soyaux veut passer dans la première moitié du classement : "Au delà du maintien, on va essayer d'atteindre la première partie du tableau, et de continuer à embêter le big four" précise le président Denis Bodi rappelant que Soyaux a tenu en échec Lyon jusqu'à la 77e minute lors du match du titre en mai dernier. Avec une saison plus difficile, Guingamp est prêt à faire confiance à la jeunesse pour rebondir indique Marlène Bouëdec, manager générale : "Nous avons vécu une saison compliquée mais nous avons pu mettre en avant notre formation avec de jeunes internationales qui sont venues compléter ce groupe de D1. On a fait le choix de renouveler ce contrat avec ces jeunes filles". Enfin, Albi, après deux 9e places consécutives, l'objectif reste le maintien dans un club qui veut poursuivre sa structuration : "On espère et se maintenir" pour Patrice Martinez, dirigeant du club. Un pari qu'il faudra réussir alors que les promus pourraient bousculer la donne.
Place forte du football féminin avec 40 saisons à son actif parmi l'élite, Soyaux veut passer dans la première moitié du classement : "Au delà du maintien, on va essayer d'atteindre la première partie du tableau, et de continuer à embêter le big four" précise le président Denis Bodi rappelant que Soyaux a tenu en échec Lyon jusqu'à la 77e minute lors du match du titre en mai dernier. Avec une saison plus difficile, Guingamp est prêt à faire confiance à la jeunesse pour rebondir indique Marlène Bouëdec, manager générale : "Nous avons vécu une saison compliquée mais nous avons pu mettre en avant notre formation avec de jeunes internationales qui sont venues compléter ce groupe de D1. On a fait le choix de renouveler ce contrat avec ces jeunes filles". Enfin, Albi, après deux 9e places consécutives, l'objectif reste le maintien dans un club qui veut poursuivre sa structuration : "On espère et se maintenir" pour Patrice Martinez, dirigeant du club. Un pari qu'il faudra réussir alors que les promus pourraient bousculer la donne.
Trois promus aux visages différents
Cette saison, trois équipes vont découvrir la D1 alors que deux équipes seront reléguées. De quoi nourrir des espoirs de maintien mais avec des fonctionnements bien différents. Avec une dizaine de recrues, l'OM a misé sur le renforcement de son groupe en y apportant de l'expérience mais aussi avec quelques paris de jeunes joueuses. Pour sa buteuse Sandrine Brétigny qui sera suspendue ce dimanche, il faut rester humble : "Cela va être compliqué avec un objectif de maintien. On a fait un bon recrutement avec un mélange d'expériences et de jeunesseLa solidarité, le mélange des deux fait que l'on va s'en sortir".
Le maintien reste le maître-mot des promus. Pour Bordeaux, c'est la découverte du championnat et de son niveau. Metz a déjà vécu un passage dans l'élite suivi d'une relégation : "L’objectif numéro un c’est le maintien et de pérenniser le projet dans son ensemble" souligne Pierre Gillet, président de l'association.
Un championnat qui s'annonce donc ouvert dans la course au maintien mais aussi à l'Europe. Dès ce samedi, Albi - PSG permettra de voir la tendance avant d'autres confrontations d'objectifs comme Guingamp - Juvisy, Soyaux - Lyon ou encore Metz - Montpellier. Au coude à coude la saison dernière, Saint-Etienne recevra Rodez alors que Bordeaux et Marseille promus finiront ce premier acte dimanche en fin d'après-midi.
A Paris,
Sébastien Duret
Le maintien reste le maître-mot des promus. Pour Bordeaux, c'est la découverte du championnat et de son niveau. Metz a déjà vécu un passage dans l'élite suivi d'une relégation : "L’objectif numéro un c’est le maintien et de pérenniser le projet dans son ensemble" souligne Pierre Gillet, président de l'association.
Un championnat qui s'annonce donc ouvert dans la course au maintien mais aussi à l'Europe. Dès ce samedi, Albi - PSG permettra de voir la tendance avant d'autres confrontations d'objectifs comme Guingamp - Juvisy, Soyaux - Lyon ou encore Metz - Montpellier. Au coude à coude la saison dernière, Saint-Etienne recevra Rodez alors que Bordeaux et Marseille promus finiront ce premier acte dimanche en fin d'après-midi.
A Paris,
Sébastien Duret
LE PROGRAMME
Samedi 10 septembre 2016
Albi - PSG : 19h00, à Albi (Stade Maurice Rigaud)
Arbitre : Vanessa Cruchon
>> historique
Dimanche 11 septembre 2016
Metz - Montpellier : 14h15, à Amnéville (Stade municipal)
Arbitre : Florence Guillemin
>> historique
Saint-Etienne - Rodez : 15h00, à Saint-Etienne (Stade Léon Nautin)
Arbitre : Solen Dallongeville
>> historique
Guingamp - Juvisy : 15h00, à Saint-Brieuc (Stade Fred Aubert)
Arbitre : Jennifer Maubacq
>> historique
Soyaux - Lyon : 15h00, à Angoulême (Stade Lebon)
Arbitre : Anaëlle Loidon
>> historique
Bordeaux - Marseille : 16h30, au Bouscat (Stade Sainte-Germaine)
Arbitre : Elodie Coppola
>> historique
Albi - PSG : 19h00, à Albi (Stade Maurice Rigaud)
Arbitre : Vanessa Cruchon
>> historique
Dimanche 11 septembre 2016
Metz - Montpellier : 14h15, à Amnéville (Stade municipal)
Arbitre : Florence Guillemin
>> historique
Saint-Etienne - Rodez : 15h00, à Saint-Etienne (Stade Léon Nautin)
Arbitre : Solen Dallongeville
>> historique
Guingamp - Juvisy : 15h00, à Saint-Brieuc (Stade Fred Aubert)
Arbitre : Jennifer Maubacq
>> historique
Soyaux - Lyon : 15h00, à Angoulême (Stade Lebon)
Arbitre : Anaëlle Loidon
>> historique
Bordeaux - Marseille : 16h30, au Bouscat (Stade Sainte-Germaine)
Arbitre : Elodie Coppola
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