Dans un communiqué, la CAF a informé de cette décision d'exclure la Guinée Equatoriale pour falsification d'un document sur l'identité d'une joueuse. Le Mali qui était son dernier adversaire se retrouve qualifié pour la phase finale au Cameroun.
La Commission d’organisation du football féminin de la CAF, en charge de l’organisation des compétitions féminines de la CAF, notamment de la Coupe d’Afrique des nations féminine, a décidé ce jour, 4 août 2016, de la disqualification de la Guinée Equatoriale de la prochaine édition de la CAN féminine TOTAL, Cameroun 2016. Mais également de sa suspension pour les deux éditions suivantes, à savoir 2018 et 2020.
Cette décision fait suite à une réserve introduite par le Mali, adversaire de la Guinée Equatoriale lors du 3e et dernier tour des éliminatoires de la compétition. Ladite réserve portait sur la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira, qui a disputé les matchs aller et retour entre les deux équipes disputés respectivement les 6 et 10 avril 2016 et à l’issue desquels la Guinée Equatoriale a obtenu avec un résultat cumulé de 3-2.
La Commission s’est saisie du dossier en application de l’article 43 des règlements qui stipule que : « si la CAF apprend, quel que soit la source, qu’une fraude et/ou falsification de documents accomplie par quelque moyen et/ou support que ce soit a été commise par une ou plusieurs équipe (s) nationale(s). Une enquête sera ouverte».
Cette décision fait suite à une réserve introduite par le Mali, adversaire de la Guinée Equatoriale lors du 3e et dernier tour des éliminatoires de la compétition. Ladite réserve portait sur la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira, qui a disputé les matchs aller et retour entre les deux équipes disputés respectivement les 6 et 10 avril 2016 et à l’issue desquels la Guinée Equatoriale a obtenu avec un résultat cumulé de 3-2.
La Commission s’est saisie du dossier en application de l’article 43 des règlements qui stipule que : « si la CAF apprend, quel que soit la source, qu’une fraude et/ou falsification de documents accomplie par quelque moyen et/ou support que ce soit a été commise par une ou plusieurs équipe (s) nationale(s). Une enquête sera ouverte».
Les investigations ouvertes par la CAF ont permis d’établir que la joueuse avait été enregistrée pour les éliminatoires de la CAN féminine 2014 en Namibie avec le nom Camila Maria Nobre de Carmo et la date de naissance : 10.07.1994. Pour l’édition de 2016, la date de naissance enregistrée est le 10.06.1988 et le nom Camilla Nobre do Carmo Oliveira.
Faisant suite à la demande d’informations de la CAF, la fédération équato-guinéenne a admis qu’il s’agit bien de la même joueuse, mais que «l’autorité équato-guinéenne responsable de l’émission des passeports avait commis une erreur en enregistrant une date de naissance et un nom différent, cette erreur ayant été rectifié sur le nouveau passeport de la joueuse en septembre 2015».
La Commission d’organisation du football féminin a conclu qu’il revenait à la fédération d’indiquer les changements d’information sur la joueuse entre les enregistrements pour la CAN féminine 2014 et celle de 2016. Ce qui n’a pas été fait. La fédération n’a pas demandé à la CAF une modification des données de la joueuse, mais a plutôt procédé à un nouvel enregistrement. En conséquence, «la participation de la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira avec la Guinée Equatoriale durant les deux matchs contre le Mali est considérée non réglementaire».
Par ailleurs, après la clôture des éliminatoires de la CAN féminine, ladite joueuse a fait l’objet d’une suspension de la FIFA pour avoir utilisé des passeports différents avec des dates de naissance différentes lors des éliminatoires des Jeux Olympiques. Les sanctions de la FIFA ont prouvé que la fédération de Guinée Equatoriale a été reconnue coupable d’une fraude sur les différentes informations relatives à l’identité de la joueuse.
Sur la base de ce qui précède la Commission a décidé, en application des dispositions des articles 43 et 44 des règlements de la Can féminine de football, de la disqualification de l’équipe nationale féminine de Guinée Equatoriale pour la CAN féminine 2016 et de sa suspension pour les éditions de 2018 et 2020.
L’article 44 stipule que : «au cas où les faits incriminés seraient avérés, l’association nationale reconnue coupable sera suspendue de participation aux deux éditions suivantes de la Coupe d’Afrique des Nations féminines».
Le Mali remplacera donc la Guinée Equatoriale au tournoi final de l’édition 2016 prévue au Cameroun du 19 novembre au 3 décembre 2016.
Faisant suite à la demande d’informations de la CAF, la fédération équato-guinéenne a admis qu’il s’agit bien de la même joueuse, mais que «l’autorité équato-guinéenne responsable de l’émission des passeports avait commis une erreur en enregistrant une date de naissance et un nom différent, cette erreur ayant été rectifié sur le nouveau passeport de la joueuse en septembre 2015».
La Commission d’organisation du football féminin a conclu qu’il revenait à la fédération d’indiquer les changements d’information sur la joueuse entre les enregistrements pour la CAN féminine 2014 et celle de 2016. Ce qui n’a pas été fait. La fédération n’a pas demandé à la CAF une modification des données de la joueuse, mais a plutôt procédé à un nouvel enregistrement. En conséquence, «la participation de la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira avec la Guinée Equatoriale durant les deux matchs contre le Mali est considérée non réglementaire».
Par ailleurs, après la clôture des éliminatoires de la CAN féminine, ladite joueuse a fait l’objet d’une suspension de la FIFA pour avoir utilisé des passeports différents avec des dates de naissance différentes lors des éliminatoires des Jeux Olympiques. Les sanctions de la FIFA ont prouvé que la fédération de Guinée Equatoriale a été reconnue coupable d’une fraude sur les différentes informations relatives à l’identité de la joueuse.
Sur la base de ce qui précède la Commission a décidé, en application des dispositions des articles 43 et 44 des règlements de la Can féminine de football, de la disqualification de l’équipe nationale féminine de Guinée Equatoriale pour la CAN féminine 2016 et de sa suspension pour les éditions de 2018 et 2020.
L’article 44 stipule que : «au cas où les faits incriminés seraient avérés, l’association nationale reconnue coupable sera suspendue de participation aux deux éditions suivantes de la Coupe d’Afrique des Nations féminines».
Le Mali remplacera donc la Guinée Equatoriale au tournoi final de l’édition 2016 prévue au Cameroun du 19 novembre au 3 décembre 2016.