Ce samedi se tenait la conférence de presse de veille de match. Le sélectionneur Gilles Eyquem a répondu à nos questions.
Quel est l'état physique des joueuses avant cette finale ?
Comme toutes les équipes qui arrivent en finale, elle est un peu émoussée, fatiguée. C'est vrai que l'on a dû effectuer pas mal d'efforts pour renverser la situation et notre mauvais début de compétition. On a aussi souffert de la chaleur. Au niveau de la récupération, c'est peut-être le plus difficile.
Vous avez beaucoup fait tourner et parfois cela ne vous a-t-il pas mis en difficulté ?
C'est un choix que je fais chaque fois, dès que le scénario de la compétition me le permet. Je sais que sur des compétitions comme celle-là, aussi longue, si on veut aller au bout, il faut tourner. On n'a pas le choix, c'est compliqué autrement. Et puis, j'avais aussi des options tactiques un peu différentes qui n'ont pas forcément réussies sur le terrain, mais qui ont permis à certaines joueuses de récupérer un petit peu et d'apporter un petit plus certainement par leur fraîcheur.
L'an dernier, vous aviez perdu contre l'Espagne en demi-finale, allez-vous vous en servir dans votre discours ?
On peut parler de revanche, surtout qu'il y avait une dizaine de joueuses espagnoles présentes l'année dernière en Israël, et pour nous, c'est sept joueuses donc on peut dire ça. C'était une défaite amère mais bon je ne vais pas non plus trop insisté dessus. C'est aussi une nouvelle compétition, une nouvelle aventure. Si on peut aller au bout, c'est ce que l'on retiendra surtout.
Que pensez-vous de cette équipe d'Espagne, performante chez les sélections de jeunes ?
C'est une très belle équipe, on a encore revu ce matin avec les joueuses une présentation de ce que notre observateur a pu faire. Comme je l'ai dit aux joueuses, on ne s'attend pas à avoir une "petite équipe" en finale. C'est forcément une bonne équipe mais si l'on est aussi en finale, c'est que l'on est une bonne équipe. On a des arguments, on peut lutter et mettre prétendre au titre, j'en suis vraiment convaincu.
Par rapport à votre première finale en 2013, qu'avez vous appris dans la gestion de cette catégorie d'âge ?
Il faut toujours se donner les moyens d'être ambitieux, de croire à la qualité de notre football et de la formation française. Ce qui est fait en club et dans les pôles est du bon travail, j'ai l'avantage de juste avoir à trouver l'équilibre et l'harmonie au sein du groupe. Cela s'est relativement bien passé tout au long de la saison. Chaque année, on voit le groupe progresser, notamment à des âges comme 18, 19 ans. Chaque année, on a plus de choix.
A Senec,
Sylvain Jamet
Comme toutes les équipes qui arrivent en finale, elle est un peu émoussée, fatiguée. C'est vrai que l'on a dû effectuer pas mal d'efforts pour renverser la situation et notre mauvais début de compétition. On a aussi souffert de la chaleur. Au niveau de la récupération, c'est peut-être le plus difficile.
Vous avez beaucoup fait tourner et parfois cela ne vous a-t-il pas mis en difficulté ?
C'est un choix que je fais chaque fois, dès que le scénario de la compétition me le permet. Je sais que sur des compétitions comme celle-là, aussi longue, si on veut aller au bout, il faut tourner. On n'a pas le choix, c'est compliqué autrement. Et puis, j'avais aussi des options tactiques un peu différentes qui n'ont pas forcément réussies sur le terrain, mais qui ont permis à certaines joueuses de récupérer un petit peu et d'apporter un petit plus certainement par leur fraîcheur.
L'an dernier, vous aviez perdu contre l'Espagne en demi-finale, allez-vous vous en servir dans votre discours ?
On peut parler de revanche, surtout qu'il y avait une dizaine de joueuses espagnoles présentes l'année dernière en Israël, et pour nous, c'est sept joueuses donc on peut dire ça. C'était une défaite amère mais bon je ne vais pas non plus trop insisté dessus. C'est aussi une nouvelle compétition, une nouvelle aventure. Si on peut aller au bout, c'est ce que l'on retiendra surtout.
Que pensez-vous de cette équipe d'Espagne, performante chez les sélections de jeunes ?
C'est une très belle équipe, on a encore revu ce matin avec les joueuses une présentation de ce que notre observateur a pu faire. Comme je l'ai dit aux joueuses, on ne s'attend pas à avoir une "petite équipe" en finale. C'est forcément une bonne équipe mais si l'on est aussi en finale, c'est que l'on est une bonne équipe. On a des arguments, on peut lutter et mettre prétendre au titre, j'en suis vraiment convaincu.
Par rapport à votre première finale en 2013, qu'avez vous appris dans la gestion de cette catégorie d'âge ?
Il faut toujours se donner les moyens d'être ambitieux, de croire à la qualité de notre football et de la formation française. Ce qui est fait en club et dans les pôles est du bon travail, j'ai l'avantage de juste avoir à trouver l'équilibre et l'harmonie au sein du groupe. Cela s'est relativement bien passé tout au long de la saison. Chaque année, on voit le groupe progresser, notamment à des âges comme 18, 19 ans. Chaque année, on a plus de choix.
A Senec,
Sylvain Jamet