Après la situation confuse de 2012 qui avait vu les Bleues jouer avec des maillots Adidas alors que la FFF était en contrat avec Nike, le changement d'équipementier du CNOSF permet d'y voir plus clair pour ces Jeux de Rio. Explications
Janvier 2011, la Fédération française de football (FFF) et l'équipementier Nike avaient signé un très gros contrat pour la fourniture notamment de l'ensemble des équipements des équipes de France. Un contrat d'une valeur de 42,6 millions d'euros annuels jusqu'en 2018 mettant alors fin à 38 années avec Adidas.
Si les Espoirs masculins ne parvenaient pas à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2012, l'Equipe de France féminine était alors venue apporter son grain de sable en se qualifiant. Ce ticket allait en effet obliger les Françaises à retrouver les maillots du Comité Olympique le temps des Jeux de Londres. Car dans les compétitions olympiques organisées par le Comité International Olympique, ce sont les Comités Nationaux Olympiques qui sont les participants et non les fédérations sportives. Or le CNOSF était alors en contrat avec la marque aux trois bandes et son président, Denis Masseglia, l'avait rappelé et avait maintenu sa position imposant à tous les sportifs français de jouer en Adidas.
Si les Espoirs masculins ne parvenaient pas à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2012, l'Equipe de France féminine était alors venue apporter son grain de sable en se qualifiant. Ce ticket allait en effet obliger les Françaises à retrouver les maillots du Comité Olympique le temps des Jeux de Londres. Car dans les compétitions olympiques organisées par le Comité International Olympique, ce sont les Comités Nationaux Olympiques qui sont les participants et non les fédérations sportives. Or le CNOSF était alors en contrat avec la marque aux trois bandes et son président, Denis Masseglia, l'avait rappelé et avait maintenu sa position imposant à tous les sportifs français de jouer en Adidas.
Un malus au contrat en 2012
Un contrat sur lequel la FFF n'a pas pu négocier. C'est donc en Adidas que les Françaises avaient joué cette compétition, terminant à la quatrième place après avoir disputé six rencontres avec l'équipementier du CNOSF. Après que les médias se soient emparés du problème, la FFF avait précisé les choses dans ce cas de figure et en contre-partie vu la somme annuelle versée par Nike réduite comme l'avait alors expliqué Noël Le Graët : "Dans un contrat comme celui-là, il y a des bonus et des malus. Des bonus si on gagne la Coupe du monde ou le championnat d'Europe. Dans les malus, il y a si on est qualifié pour une compétition internationale et qu'on n'est pas autorisé à porter les équipements de l'équipementier avec lequel on est sous contrat".
Une situation qui avait été négociée car le contrat prévoyait une négociation fermée dans une fourchette prédéterminée dans le contrat en fonction de l'impact. Nike n’ayant pas profité de la visibilité offerte par les Bleues, quatrièmes de la compétition, c'est une somme de 5 millions d’euros qui avait été déduite du contrat en 2012.
Une situation qui avait été négociée car le contrat prévoyait une négociation fermée dans une fourchette prédéterminée dans le contrat en fonction de l'impact. Nike n’ayant pas profité de la visibilité offerte par les Bleues, quatrièmes de la compétition, c'est une somme de 5 millions d’euros qui avait été déduite du contrat en 2012.
Lacoste, "équipementier-habilleur"
Pour cette nouvelle qualification pour les Jeux Olympiques, la situation a évolué et les problèmes de 2012 ne seront plus les mêmes. En effet, en novembre 2012, Lacoste est devenu "équipementier-habilleur officiel des équipes de France olympique et paralympique". Mais le rôle de l'équipementier au crocodile se limite aux fonctions de représentation. Lacoste fournit ainsi les tenues de défilé, de cérémonie et de sportswear des délégations françaises avec l'utilisation de l'emblème du CNOSF (photo ci-contre). De ce fait, les équipementiers des athlètes durant la compétition ont été libres par le CNOSF aux fédérations qui ont ainsi pu négocier leurs propres contrats.
Les Bleues porteront des tenues Lacoste pour la représentation mais seront avec l'équipementier Nike lors des matchs, mais aussi les entraînements (photo ci-dessous), échauffements. Des maillots collector, avec le logo de l'équipe de France Olympique (coq et texte France au lieu de FFF), qui ne seront pas proposés à la vente au grand public. Ces maillots de match n'ont pas été rendus public à ce jour mais ceux d'entraînements ont été visibles pour la première fois ce mardi soir lors de l'entraînement à Belo Horizonte (vidéo FFF).
Les Bleues porteront des tenues Lacoste pour la représentation mais seront avec l'équipementier Nike lors des matchs, mais aussi les entraînements (photo ci-dessous), échauffements. Des maillots collector, avec le logo de l'équipe de France Olympique (coq et texte France au lieu de FFF), qui ne seront pas proposés à la vente au grand public. Ces maillots de match n'ont pas été rendus public à ce jour mais ceux d'entraînements ont été visibles pour la première fois ce mardi soir lors de l'entraînement à Belo Horizonte (vidéo FFF).