Les tenantes du titre ne sont plus qu'à un match de la finale face aux Etats-Unis. Le remake de 2011 sera-t-il au programme dimanche soir ? L'Angleterre tentera de tenir la dragée haute aux Nadeshiko.
L’Angleterre ne participe qu’à sa quatrième Coupe du monde (après 1995, 2007 et 2011) et s'était à chaque fois arrêtée en quarts de finales (face à l'Allemagne en 1995, les Etats-Unis en 2007 et la France en 2011). Ce sera donc une première face au Japon. Des Japonaises qui ont brillé en 2011 mais pour lesquelles les demi-finales ne sont pas non plus monnaie courante.
Dans les confrontations directes, l'avantage est aux Anglaises. La Coupe du monde 2007 s’arrêtait pour le Japon au premier tour par la faute de l’Angleterre qui se trouvait pour la première fois sur la route des Japonaises. Le Japon s’acheminait vers la victoire grâce à un but d’Aya Miyama quand Kelly Smith marquait un doublé en deux minutes peu avant la fin. Mais Aya Miyama égalisait finalement au bout du suspense. L’Angleterre faisait ensuite mieux face aux deux adversaires, battant l’Argentine 6-1 contre 1-0 seulement pour le Japon, et obtenant le nul face à l’Allemagne, qui battait ensuite l’équipe nippone 2-0.
Il y a quatre ans, les deux équipes se retrouvaient dans le même groupe mais la confrontation était programmée pour la dernière journée. Le Japon arrivait avec deux victoires contre la Nouvelle-Zélande et le Mexique, alors que l’Angleterre avait concédé le nul face aux Latino-Américaines (et avait peiné plus d’une heure contre les Océanniennes). Ellen White et Rachel Yankey donnaient à l’Angleterre une victoire importante puisqu’elle permettait d’aller affronter la France plutôt que d’être obligée de jouer contre l’Allemagne, double tenante et à domicile…
Cette victoire était malgré tout une surprise. Il faut dire qu’en quatre ans, le Japon avait changé de statut, passant de la 10e à la 4e place au classement Fifa et jouant une demi-finale aux Jeux Olympiques de Pékin, encore une fois après une troisième place en poule mais en se payant le luxe de battre 2-0 le pays organisateur grâce à Homare Sawa et Yuki Nagasato (désormais Ogimi). Il perdait certes la demi-finale contre les États-Unis puis le match pour la médaille de bronze contre l’Allemagne mais la progression était sensible. Malgré tout, la victoire contre ces deux équipes sur la route vers le titre mondial en 2011 reste une très grosse surprise.
Dans les confrontations directes, l'avantage est aux Anglaises. La Coupe du monde 2007 s’arrêtait pour le Japon au premier tour par la faute de l’Angleterre qui se trouvait pour la première fois sur la route des Japonaises. Le Japon s’acheminait vers la victoire grâce à un but d’Aya Miyama quand Kelly Smith marquait un doublé en deux minutes peu avant la fin. Mais Aya Miyama égalisait finalement au bout du suspense. L’Angleterre faisait ensuite mieux face aux deux adversaires, battant l’Argentine 6-1 contre 1-0 seulement pour le Japon, et obtenant le nul face à l’Allemagne, qui battait ensuite l’équipe nippone 2-0.
Il y a quatre ans, les deux équipes se retrouvaient dans le même groupe mais la confrontation était programmée pour la dernière journée. Le Japon arrivait avec deux victoires contre la Nouvelle-Zélande et le Mexique, alors que l’Angleterre avait concédé le nul face aux Latino-Américaines (et avait peiné plus d’une heure contre les Océanniennes). Ellen White et Rachel Yankey donnaient à l’Angleterre une victoire importante puisqu’elle permettait d’aller affronter la France plutôt que d’être obligée de jouer contre l’Allemagne, double tenante et à domicile…
Cette victoire était malgré tout une surprise. Il faut dire qu’en quatre ans, le Japon avait changé de statut, passant de la 10e à la 4e place au classement Fifa et jouant une demi-finale aux Jeux Olympiques de Pékin, encore une fois après une troisième place en poule mais en se payant le luxe de battre 2-0 le pays organisateur grâce à Homare Sawa et Yuki Nagasato (désormais Ogimi). Il perdait certes la demi-finale contre les États-Unis puis le match pour la médaille de bronze contre l’Allemagne mais la progression était sensible. Malgré tout, la victoire contre ces deux équipes sur la route vers le titre mondial en 2011 reste une très grosse surprise.
Le Japon nettement favori
Cette année, le Japon semble avoir un autre statut que l’Angleterre et surtout on a l’impression que Noria Sasaki sait où il va là où Mark Sampson navigue à vue. Il s’agit des deux équipes qui ont utilisé le plus de joueuses (toutes pour le Japon, toutes sauf la gardienne remplaçante Carly Telford pour l’Angleterre). Mais là où on a le sentiment que le Japon a fait tourner au premier tour pour concerner tout le monde et gérer le temps de jeu, avant d’aligner la même équipe en huitième et en quart, l’Angleterre s’appuie sur une base autour de Steph Houghton, Laura Bassett, Fara Williams mais que le sélectionneur cherche un peu les solutions offensives : Eniola Aluko était titulaire lors des deux premiers matchs et a disparu, Ellen White n’a joué que le premier match avant d’être mise de côté et jusqu’à la fin de match contre le Canada. Au contraire, Fran Kirby et Toni Duggan semblaient avoir gagné leur place depuis le deuxième match, mais elle ne sont même pas entrées contre le Canada. L’importance de la rotation est toutefois augmentée par le match contre la Colombie qui quoi que décisif a été joué avec une équipe profondément remaniée.
Au final, malgré un historique à son avantage, on imagine mal l’Angleterre réussir à faire tomber le Japon.
CHR$
Au final, malgré un historique à son avantage, on imagine mal l’Angleterre réussir à faire tomber le Japon.
CHR$
Coupe du Monde de la FIFA, Canada 2015 - Demi-finale
Mercredi 1er juillet 2015 - 17h00 locales (1h00 françaises)
JAPON - ANGLETERRE
Edmonton (Commonwealth Stadium)
Arbitres : Anna-Marie Keighley (NZL) assistée de Sarah Walker (NZL) et Allyson Flynn (AUS). 4e arbitre : Stéphanie Frappart (FRA)
Mercredi 1er juillet 2015 - 17h00 locales (1h00 françaises)
JAPON - ANGLETERRE
Edmonton (Commonwealth Stadium)
Arbitres : Anna-Marie Keighley (NZL) assistée de Sarah Walker (NZL) et Allyson Flynn (AUS). 4e arbitre : Stéphanie Frappart (FRA)