Sandrine Soubeyrand est revenue sur cette deuxième rencontre du Tour Elite soldée par une victoire 2-0 face à la Hongrie qui permet de rester en course à la qualification avant de jouer l'Irlande, jeudi.
Vous devez être plus rassurée que samedi dernier ?
Chaque match est différent. Il faut accepter que chaque match ne réponde pas à nos attentes. Elles sont jeunes, pleines de bonne volonté, elles veulent plutôt bien faire et parfois trop respecter les consignes. Cela fait parti du jeu.
On a vu plus de jeu...
On est plus satisfait aujourd'hui (ndlr : lundi) car il y a eu du jeu, de l'envie, un peu plus d'entrain. Cela change pas mal de choses. Après on est français, et on le reste jusqu'au bout, il nous faut plusieurs occasions pour marquer un but. C'est frustrant. On aimerait marquer sur la première occasion, et à chaque fois que l'on en a une. On ne va pas faire la fine bouche, on a fait du jeu. On va pouvoir s'appuyer dessus, mais il va falloir enchaîner le troisième match. Ce qui est bien, c'est que l'on est toujours en course pour se qualifier, c'est tout de même encourageant.
Ce dernier match sera décisif ?
On pensait que l'adversaire le plus compliqué serait la République d'Irlande mais on a vu que la République tchèque était aussi un bon adversaire. Mais la prestation du premier match me reste un peu en travers de la gorge.
Ce type de rencontre fait progresser ces joueuses ?
C'est à travers ces rencontres-là qu'elles vont grandir. L'année passée, la génération précédente était un peu moins relevé mais avait remporté ses trois matchs du tour Elite. Mais trois mois après quand on les a retrouvé au championnat d'Europe, ce n'était plus les mêmes joueuses. Elles ont besoin d'apprendre, ont envie d'apprendre. Cela passe par des matchs à enjeu car lorsque l'on fait des matchs amicaux, il n'y a pas trop de pression. Elles avaient aussi un peu de pression de jouer en France. Maintenant elles ont passé le cap.
Il y avait aussi la pression du public
C'est un contexte qu'il faut apprendre à appréhender. Le premier match, elles sont restées un peu crispées. Elles sont restées dans des choses très basiques. Il faut mettre du rythme, chose que l'on n'avait pas réussi à faire.
Comment les joueuses vont digérer ces répétitions de matchs ?
On a fait le choix dans la préparation de jouer des matchs rapprochés. C'est fatigant pour elles mais à cet âge-là, elles récupèrent plus vites. On va décompresser demain et repartir mercredi sur l'objectif de jeudi.
A Saint-Lô
Sébastien Duret
Chaque match est différent. Il faut accepter que chaque match ne réponde pas à nos attentes. Elles sont jeunes, pleines de bonne volonté, elles veulent plutôt bien faire et parfois trop respecter les consignes. Cela fait parti du jeu.
On a vu plus de jeu...
On est plus satisfait aujourd'hui (ndlr : lundi) car il y a eu du jeu, de l'envie, un peu plus d'entrain. Cela change pas mal de choses. Après on est français, et on le reste jusqu'au bout, il nous faut plusieurs occasions pour marquer un but. C'est frustrant. On aimerait marquer sur la première occasion, et à chaque fois que l'on en a une. On ne va pas faire la fine bouche, on a fait du jeu. On va pouvoir s'appuyer dessus, mais il va falloir enchaîner le troisième match. Ce qui est bien, c'est que l'on est toujours en course pour se qualifier, c'est tout de même encourageant.
Ce dernier match sera décisif ?
On pensait que l'adversaire le plus compliqué serait la République d'Irlande mais on a vu que la République tchèque était aussi un bon adversaire. Mais la prestation du premier match me reste un peu en travers de la gorge.
Ce type de rencontre fait progresser ces joueuses ?
C'est à travers ces rencontres-là qu'elles vont grandir. L'année passée, la génération précédente était un peu moins relevé mais avait remporté ses trois matchs du tour Elite. Mais trois mois après quand on les a retrouvé au championnat d'Europe, ce n'était plus les mêmes joueuses. Elles ont besoin d'apprendre, ont envie d'apprendre. Cela passe par des matchs à enjeu car lorsque l'on fait des matchs amicaux, il n'y a pas trop de pression. Elles avaient aussi un peu de pression de jouer en France. Maintenant elles ont passé le cap.
Il y avait aussi la pression du public
C'est un contexte qu'il faut apprendre à appréhender. Le premier match, elles sont restées un peu crispées. Elles sont restées dans des choses très basiques. Il faut mettre du rythme, chose que l'on n'avait pas réussi à faire.
Comment les joueuses vont digérer ces répétitions de matchs ?
On a fait le choix dans la préparation de jouer des matchs rapprochés. C'est fatigant pour elles mais à cet âge-là, elles récupèrent plus vites. On va décompresser demain et repartir mercredi sur l'objectif de jeudi.
A Saint-Lô
Sébastien Duret